Le 30 octobre, le maire de Verchères, Alexandre Bélisle, accompagné des conseillers municipaux Katherine L’Heureux, Dominic Lampron et Philippe Tremblay, se sont rendus à Ottawa pour assister au dépôt officiel de la pétition demandant la réfection du quai fédéral de Verchères. Cette pétition, ayant recueilli plus de 1300 signatures, appelle le gouvernement du Canada à agir rapidement pour restaurer ce lieu clé de Verchères.
« Nous sommes fiers de la mobilisation massive de notre communauté, qui a permis de recueillir ces nombreuses signatures. Nous espérons que le gouvernement fédéral prendra acte de cette démarche et allouera les fonds nécessaires à la réfection du quai, un projet attendu depuis trop longtemps », a déclaré le maire Alexandre Bélisle à la suite de la rencontre.
Le quai de Verchères, laissé à l’abandon par Pêches et Océans Canada pendant des décennies, est non seulement un point d’accès essentiel au fleuve Saint-Laurent, mais aussi un symbole du patrimoine et un lieu de rassemblement pour la communauté. Sa réhabilitation est cruciale pour assurer un accès sécuritaire au fleuve et pour revitaliser l’économie locale.
Le député Xavier Barsalou-Duval, qui a présenté la pétition à la Chambre des communes, a réaffirmé son engagement à défendre ce dossier auprès des ministres concernés, dont la ministre des Pêches, Diane LeBouthillier, et le ministre responsable du Québec, Jean-Yves Duclos.
« Je salue l’engagement des élus de Verchères qui ont pris la peine de monter à Ottawa afin de mettre tout leur poids dans la balance dans le dossier du quai. Je suis heureux qu’on ait réussi à obtenir une rencontre avec un membre du cabinet de la ministre, mais ça reste insuffisant. Les gens de Verchères se sentent ignorés par le gouvernement fédéral et avec raison. La négligence canadienne doit prendre fin, » a déclaré Xavier Barsalou-Duval.
« Nous comptons sur cette mobilisation pour faire entendre notre voix et espérons assister à des avancements positifs rapidement », conclut le maire.
En réponse aux préoccupations croissantes concernant la protection des milieux naturels et des arbres en milieu urbain, le gouvernement provincial a mis en place de nouveaux règlements, exigeant une demande de permis pour l’abattage de tout arbre, qu’il soit sain, malade ou mort. Ce règlement s’applique à l’ensemble du territoire, excluant les bois et corridors forestiers d’intérêt métropolitain et les espaces boisés d’intérêt régional identifiés au plan de zonage.
La Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU), à l’article 233.1, prévoit un régime pénal particulier pour les infractions aux règlements municipaux en matière d’abattage d’arbres. Ce régime introduit un calcul des amendes basé sur un montant de base, auquel s’ajoute un montant supplémentaire, variant selon que l’abattage illégal couvre une superficie de moins d’un hectare ou d’un hectare ou plus. La nouvelle grille d’amendes est applicable depuis le 8 décembre 2023, sans nécessité de les reproduire dans un règlement municipal.

Une demande de permis est nécessaire pour l’abattage de tout arbre de plus de 10 cm de diamètre à 1,2 m du sol. L’arbre doit être remplacé dans un délai maximum de douze mois, en respectant le principe du bon arbre au bon endroit, sauf contrainte particulière.
En milieu urbain, l’abattage des arbres est restreint à des coupes sélectives visant à améliorer les conditions de croissance de la canopée et du couvert boisé. Pour être autorisé, l’abattage doit répondre à au moins un des critères suivants : l’arbre est mort ou malade, dangereux pour la sécurité des personnes, nuisible pour les arbres voisins, ou cause des dommages à la propriété. Dans le cas de constructions résidentielles ou d’infrastructures, l’abattage est limité à 25 % de la superficie boisée.
Ces mesures visent à assurer une protection accrue des arbres et à encourager un environnement urbain plus durable et verdoyant.
La Municipalité de Verchères annonce qu’il n’est désormais plus nécessaire d’obtenir un permis de brûlage pour installer un foyer extérieur chez soi. Cette nouvelle mesure vise à simplifier les démarches pour les résidents tout en maintenant des normes de sécurité strictes.
Réglementation des foyers extérieurs
Un seul foyer extérieur est autorisé par habitation. Il doit être situé à une distance minimale de :
- 6 mètres d’un bâtiment principal, de toute construction et équipement accessoires.
- 1,5 mètre d’une ligne de terrain.
- 3 mètres de toute haie, arbre et arbuste.
De plus, le foyer ne peut dépasser une hauteur de 3 mètres.
Matériaux autorisés
Les matériaux suivants sont autorisés pour la construction des foyers extérieurs :
- Pierre
- Brique
- Blocs de béton architecturaux
- Pavé imbriqué
- Métal breveté et conçu spécifiquement à cet effet
Utilisation des foyers extérieurs
Les foyers extérieurs sont destinés exclusivement à des fins de loisirs. Ils ne doivent en aucun cas servir à brûler de l’herbe, des broussailles, des branches, des feuilles ou des débris de bois dans le cadre d’activités de défrichage, de nettoyage ou de débroussaillement.
Il est également strictement interdit de faire tout feu sur le littoral et dans la bande de protection afin de préserver la faune et la flore riveraine, sauf s’il est restreint dans un foyer extérieur conforme au présent règlement.
Pour plus d’informations, veuillez consulter le règlement municipal complet sur notre site internet ou contacter le service d’urbanisme de la municipalité.
L’événement Une vague d’amour pour le quai de Verchères qui s’est déroulé le 26 mai dernier a réuni plus de 500 personnes afin d’exprimer leur attachement au quai de Verchères.
L’engagement et la détermination des résidents étaient palpables, démontrant une fois de plus l’importance de ce lieu pour la communauté.
Organisé en collaboration avec le député fédéral Xavier Barsalou-Duval, cet événement a permis de renforcer les liens entre les citoyens tout en soulignant l’urgence de la situation. Les participants ont non seulement profité d’un moment de convivialité autour d’un diner offert, mais ont également eu l’opportunité de signer la pétition sur place, portant le nombre total de signatures à plus de 1150. Ils ont également eu la possibilité de laisser un mot d’amour pour le quai de Verchères, attaché par un cadenas. Ce geste symbolique visait à montrer l’attachement profond des habitants de Verchères à leur quai.
Les discours passionnés des organisateurs (nommer les intervenants) ont rappelé à tous l’importance de préserver le quai pour les générations futures et d’assurer un accès sécurisé au fleuve Saint-Laurent.
«Je suis profondément touché par la mobilisation massive de notre communauté lors de l’événement ‘Une vague d’amour pour le quai de Verchères’. Votre présence et votre soutien témoignent de l’attachement indéfectible que nous portons tous à ce lieu emblématique. Ensemble, nous avons envoyé un message clair au gouvernement fédéral : le quai de Verchères est un patrimoine précieux qui mérite d’être préservé et réhabilité pour les générations futures. Continuons à nous mobiliser et à faire entendre notre voix en signant la pétition. Merci à tous pour votre engagement et votre détermination » mentionne le maire de Verchères, Alexandre Bélisle.
« La mobilisation citoyenne d’aujourd’hui se doit d’être entendue à Ottawa. C’est un message fort à l’effet que la négligence et le laisser aller du fédéral ne passe plus auprès de mes commettants. Ils sont à bout de patience, et avec raison. La population peut avoir confiance que je porterai ce message avec conviction auprès de la ministre des Pêches, Diane LeBouthier et celui responsable du Québec, Pablo Rodriguez pour que les sommes requises soient enfin incluses dans le prochain budget. » a déclaré le député de Pierre-Boucher – Les Patriotes – Verchères, Xavier Barsalou-Duval.
Bien que l’événement soit terminé, la mobilisation continue. La pétition pour la réfection du quai de Verchères est toujours ouverte aux signatures. Nous encourageons tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de signer à le faire en ligne ou en personne à la mairie jusqu’au 28 juin. Chaque signature compte et contribue à faire entendre notre voix auprès du gouvernement fédéral.

De gauche à droite : Alexandre Bélisle, maire de Verchères, Dominic Lampron, conseiller municipal, Natalie Fillion, conseillère municipale, Gilles Lamoureux, conseiller municipal, Philippe Tremblay, conseiller municipal, Katherine R. L’Heureux, conseillère municipale, Annie Dubeau, conseillère municipale et Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher – Les Patriotes – Verchères.

Rassemblement citoyen sur le quai de Verchères.

La clôture bloquant l’accès au quai remplie de mot d’amour.

La MRC de Marguerite-D’Youville et ses municipalités sont fières d’annoncer la création de Courant collectif, une initiative de réflexion sur l’avenir énergétique du territoire. Dans le cadre de ce projet, la MRC a adopté, lors de la séance de son conseil du 11 avril, un projet de règlement de contrôle intérimaire (RCI) pour baliser et encadrer l’ensemble des démarches en lien avec le développement potentiel de l’énergie éolienne dans la région. En marge de cette action, un exercice exhaustif de réflexion et de participation active avec l’ensemble de la communauté s’amorce.
Dans le but de présenter de façon transparente toute l’information disponible, la MRC et ses municipalités tiendront des ateliers participatifs dans la communauté ce printemps. Les dates de celles-ci seront dévoilées sous peu. Un site Web comprenant tous les renseignements relatifs aux ateliers participatifs et aux projets potentiels en énergies renouvelables sera mis en ligne dans les prochaines semaines.
« C’est la première fois que les villes de la MRC mènent une telle démarche de réflexion ensemble. Nous sommes impatients d’écouter notre communauté. Nous invitons toute la population des six municipalités de la MRC à prendre part à cette démarche de participation publique, qui prévoit de nombreux mécanismes pour faciliter l’apport de toutes et de tous », mentionne Sylvain Berthiaume, porte-parole de Courant collectif et directeur général de la MRC de Marguerite-D’Youville.
La MRC de Marguerite-D’Youville jouit d’une notoriété enviable à l’échelle nationale quant à sa position stratégique dans le domaine des énergies renouvelables. Plusieurs caractéristiques du territoire lui confèrent un avantage dans le développement potentiel de filières énergétiques comme le solaire et l’éolien. À cet effet, des entreprises privées du secteur éolien ont manifesté dans les derniers mois un intérêt pour s’implanter dans la région. Avant que tout développement d’envergure se mette en branle, il est prioritaire d’écouter les attentes, préoccupations et idées de la communauté par le biais d’ateliers participatifs et d’exercices de consultation publique.
Rappelons qu’au courant des dernières années, plusieurs organisations du territoire ont fait leurs preuves dans le domaine des énergies renouvelables, que ce soit dans la biométhanisation, l’énergie solaire, les biocarburants, l’hydrogène vert ou la géothermie. L’énergie qui unit la communauté D’Youvilloise offre plusieurs possibilités de décarbonation et c’est maintenant au tour de la population de s’interroger sur le rôle qui sera porté par le Courant collectif. Toute personne ayant des questions spécifiques sur le projet peut les adresser à l’adresse courantcollectif@margueritedyouville.ca.